♠ Nom : Scarlet ♠ Prénom : Erza ♠ Âge : 19 ♠ Sexe : Féminin ♠ Classe : Fairy Tail – Mage de rang S ♠ Magie : Arsenal magique – The Knight ♠ Code : Validé by Raigoh
Présentation Physique
Erza a le physique d’une Miss Fairy. Et oui, celle-ci a un physique du tonnerre ! Ah, que décrire d’abord. Commençons par son visage rond. Son front, légèrement plus grand que la moyenne des jeunes filles de son âge, est caché par quelques longues mèches de cheveux rouges. Ceux-ci, raides et très soyeux, sont longs et attachés dans une queue de cheval pour éviter de couvrir sa vue lors d’un combat. Ses sourcils, souvent froncés à cause de son sérieux ou son air autoritaire, sont fins (et noirs vive les fausses rousses xD). Ses yeux sont marrons comme la couleur du bois. L’un est artificiel, car elle l’a endommagé lors de son combat pour la liberté. Bien que cela n’entrave pas sa vue, c’est actuellement un avantage qui lui permet de réduire les effets des sorts qui exigent un contact visuel. Ses oreilles sont percés et souvent ornés de jolies boucles d’oreilles, un petit geste coquet qu’elle s’autorise à porter. Ses lèvres sont pulpeuses (…je sais je me mens –‘ ) et, si elle daigne sourire, illumine tout son visage.
Erza est plutôt grande et, pour une fille, très bien foutue. Elle a de longues jambes, une taille fine, une poitrine abondante et un teint de pêche. (Oh, toi, tu sais parler aux pêches. -^o^-) Elle a un petite carrure pour une combattante à l’épée et ne trahit pas du tout l’immense force qu’elle a. Elle peut porter facilement une corne de démon faisant deux fois sa taille ! Et, en plus d’être forte, elle est extrêmement rapide et agile. Son talent avec les épées lui permet même d’en employer avec ses pieds (des fois, elle se bat même dans l’air à la façon matrix -^o^- Superwoman~ !). Elle est aussi capable de télékinésie pour bouger ses armes (épées, lances, etc.). Elle maîtrise un grand éventail d’arme et emploie plusieurs armures pour se protéger.
Cependant, Erza reste néanmoins une femme avec de la classe. (lisez la phrase précédant ce commentaire avec un ton snobinard, please.) Ces armures sont faites exclusivement pour elle par la marque la plus tendance, Heart Kreus. Et, au milieu de toutes ses armes et armures, des tenues chics et habillées ont la place dans sa dimension parallèle.
Présentation Morale
Enfant, Erza était une vraie trouillarde. Au milieu de tous les esclaves, c’était celle qui voulait le plus s’enfuir mais c’était aussi celle qui avait le plus peur. Elle avait déjà été torturée si durement qu’elle n’arrêtait pas de trembler à la vue des gardes. Elle pleurait sans arrêt, incapable d’exprimer ses sentiments par autre chose que les larmes. Cependant, au contact de Gérard, son premier amour, elle apprit à prendre son courage entre deux mains pour se rebeller. Cependant, lorsque ce dernier devint « maléfique », ses espoirs se brisèrent et elle se fit une coquille.
A partir de l’âge de 11 ans, elle était effacée et se retirait des regroupements. Non pas par timidité mais par son incapacité à oublier ses anciens compagnons. Elle se cacha doucement sous une armure, symbole de sa force et de sa capacité à lutter, et grandit sous l’aile de Makarov qu’elle considère comme quelqu’un à qui elle doit tout. Elle restait très introvertie et incapable d’approcher les autres. C’est donc pour cela que ses meilleurs compagnons sont toujours des gens qui veulent se battre contre elle.
Plus grande à présent, Erza est une jeune femme autoritaire et fidèle à Fairy Tails, particulièrement à Makarov. Elle a gagné la confiance du maître mais aussi de tous ses membres, sa maturité étant bien supérieure à une personne de son âge. Cela ne signifie pas pourtant qu’elle n’agit pas comme une fille de son âge. Provoquée, elle hurle et ne se gêne pas à foncer tête baissée dans la masse. Elle est aussi très carrée et n’aime pas les écarts au règlement, c’est d’ailleurs pour ça qu’on la considère comme la « gendarme » de Fairy Tails puisqu’elle ne se gêne pas à apprendre les bonnes manières aux membres de la guilde. Si elle veut quelque chose, elle l’aura et très vite ! Quitte à frapper les gens, le plus important pour elle est le résultat. (et ça, même si la personne est innocente. Hein, messieurs les contrôleurs à la gare.) C’est ainsi qu’elle força Grey et Natsu de faire « ami-ami » lorsqu’elle est là. (Ah, la force de la terreur *o*) Elle reste cependant très silencieuse à propos de ses propres problèmes et à tendance à tout prendre sur elle. Cependant, elle sait quand elle a besoin d’aide et à qui elle devrait le demander.
Erza reste une femme à part entière. Fragile à l’intérieure, dangereuse à l’extérieure, son cœur bat et fond lorsqu’on aborde les sujets les plus sensibles. Pourtant, elle cache cette tendresse, cette gentillesse et cette douceur derrière cet air froid et distant, se gardant bien de montrer ses faiblesses et sa vulnérabilité aux autres. Elle a une passion qui brûle en elle et qu’elle étouffe pour se protéger et protéger ceux autour d’elle. Et, bien que les circonstances lui aient appris comment devenir forte et indépendante, une partie d’elle reste la jeune fille blessée et perdue qui voudrait retrouver ses amis. Elle préfère rester silencieuse à ce sujet, gardant la partie la plus fragile d’elle sous cette armure et la protégeant ainsi des dires des autres.
Coquette, elle a forcé la main à Heart Kreuz de créer des armures pour elle et s’habille selon l’occasion et le lieu. Elle apprécie les beaux vêtements et regarde les jeunes filles pour connaître les dernières tendances. On la voit d’ailleurs souvent emportant de nombreuses valises lors de ses missions… très nombreuses…
Aussi, lorsqu’elle combat, on voit son intelligence. Elle réagit rapidement, optant pour la meilleure stratégie face à l’ennemi. Elle montre une grande volonté quand il s’agit de protéger ses amis et n’hésite pas à se sacrifier pour eux.
Histoire
Erza ne se rappelait plus comment elle était arrivée dans cet endroit. Se resserrant un peu plus sur elle-même, elle écoutait les gens autour d’elle. Des enfants, des hommes âgés, des femmes… Ils avaient tous été enlevés et amenés sur cette île. Ils avaient tous été contraints à travailler sans relâche pour construire une tour. Ceux qui se rebellaient se faisaient emmenés dans une autre salle et leurs cris de douleurs atteignaient les cellules des prisonniers, des esclaves… eux. Ils avaient tous peurs, ils voulaient tous s’enfuir… Mais la terreur régnait. Ils devaient tous travailler, ils devaient tous se soumettre ou souffrir. Mourir n’était rien face à la torture, rien… Rien que d’y penser, Erza en tremblait. Les cris en disaient tellement… A son âge, à leurs âges, ils n’étaient pas supposés subir de telles choses. Et chaque jour, c’était la même chose. Ils devaient transporter ses pierres pour « construire la tour du paradis » et s’ils tombaient ou s’arrêtaient, ils se faisaient frapper… encore et encore. Les jours passaient et doucement, cette solitude commençait à tous les ronger. Ils se parlaient un peu, puis peu à peu, de plus en plus. C’était la seule chose qui faisait d’eux des êtres humains à présent, ce contact, ce « lien » entre eux. Ils étaient tous dans la même galère, le même problème…
D’abord, ils partagent leurs noms, des secrets, puis… finalement, la partie la plus importante de leurs souvenirs : leurs noms.
« Gérard Fernandes ? Ça va être dur de retenir ça! »
« Et ça vient d’un garçon qui s’appelle Worly Buchanan ? Je sais déjà que j’oublierai ce nom ! »
« Et toi Erza ? »
Elle releva la tête, légèrement embêtée. Elle, elle ne se rappelait plus de ce qui c’était passé avant l’île. Elle, elle n’avait plus de famille, plus de lieu où se tourner. Elle-même, elle réalisait à quel point elle était futile et pitoyable comparés à eux. « Erza… Juste Erza. »
« C’est un peu… triste. » Il toucha ses cheveux, inspectant la couleur avec intérêt. « De si beaux cheveux rouge écarlate… Bingo ! Pourquoi on ne t’appellerait pas « Erza Scarlet » ? » (Pas ma faute si les français ont décidé de garder Scarlet –‘)
« Erza… Scarlet… » Rien qu’à le prononcer, elle se sentait différent. Elle avait une identité, quelque chose à elle. Elle en sourit, une chaleur la touchant de l’intérieur.
Gérard était comme le soleil, chaud et doux. Chaque mot qu’il lui susurrait brûlait en elle comme une flamme et lui donnait espoir. Parce qu’il était là, elle ne succombait pas à la terreur, elle ne succombait pas à la folie. Son sourire était comme le ciel après la pluie, beau, étincelant et chaud. Son regard était luisant, sans aucune trace de mensonge, et brillait avec une détermination qui l’affectait. Il était si gentil avec elle, toujours, toujours en train de la faire sourire. Et à chaque fois, elle se sentait renaître. Toute son âme oubliait les tristesses, les atrocités dont elle avait été victime. Le juste, l’injuste, tout ne comptait plus… Parce qu’elle pouvait profiter de ces instants d’intimité avec le jeune garçon. La liberté, bien que lointaine, était ce dont ils rêvaient tous. Gérard, avec son cœur plus grand que le ciel, la rassurait. Elle osait enfin. Elle voulait qu’ils fuient, tous ensemble, tous autant qu’ils étaient. Ils auront la liberté qu’ils veulent et pourront enfin vivre heureux.
Mais elle avait si peur, elle se rappelait des cris. Elle fit un pas en arrière. Elle ne voulait pas le redécouvrir. Elle ne voulait pas souffrir comme ces gens à nouveau. Ils allaient se faire attraper. Elle en tremble, elle en souffre. Elle avait pourtant mis au point ce plan, elle était celle qui leurs avaient dit de fuir. C’était celle qui voulait que cela se passe. Et pourtant, elle le savait au plus profond d’elle. La peur avait prit le meilleur d’elle et lui susurrait sans s’arrêter : ‘Arrête, arrête avant de souffrir !’
« S’ils nous trouvent… Je… Je sais comment ils traitent ceux qu’ils se font attrapés ! »
Elle ferma les yeux. Son cœur, lourd, se resserrait. Chaque son, chaque sensation, disparaissait. Elle ne voyait plus que du sang qui coulait le long d’un corps… Un corps qui n’était plus humain tellement il avait reçu de coup. Pourtant, à l’instant où Gérard ouvrit sa bouche, cette image se dissipa. Sa voix était comme son antidote. Il était sa force, son courage. Avec lui, elle était prête à tout.
Comme toujours, ces mots la rassuraient. Elle n’avait plus peur. Elle ne se voyait plus qu’ailleurs, vivant les mêmes jours heureux avec lui.
Mais, à son âge, le plan qu’elle avait imaginé avait été trop simpliste… Personne n’aurait pu s’enfuir. Personne n’aurait pu s’introduire dans ces bateaux. D’ailleurs, dès la première ronde, ils les avaient tous attrapés. Leurs mains attachés, leurs pieds liés, leurs cris ne résultaient plus seulement de leur lutte acharnée pour échapper aux soldats. Ils venaient de la douleur, de la peine de devoir retourner dans ses cages. Eux, humains, avaient été condamnés à vivre enfermés sans jamais pouvoir voir la lueur du monde dont ils rêvaient. Les sons qui échappaient leurs bouches étaient comme le hurlement du loup, perçant le silence de la nuit. A chaque cri, ils griffaient, frappaient et mordaient sans s’arrêter. Jusqu’à que la fatigue, le désespoir, les envahissent et les avalent tout entiers. Un à un, ils furent balancer dans la même prison et, entourés de ces mêmes murs, ils oublièrent les autres. Chacun d’entre eux était seul, livré à soi-même et confronté à leur plus grande peur : qui sera puni pour cette tentative de fuite ? Tremblant un à un, ils sombrèrent au plus profond, au plus sombre de leurs cauchemars…
« Qui a planifié ça ? »
Sa voix était effrayante—Non, effrayante était trop peu pour décrire ce que cela lui inspirait. Mais, tremblante, Erza n’osait pas se lever. Au milieu de tous ses enfants, elle n’était qu’une parmi tant d’autres. Une parmi tous ceux qui tremblaient et pleuraient à cause de la peur. De toute façon, de toute façon, si quelqu’un ne se levait pas, ils allaient tous être punis. Tous autant qu’ils étaient. Blessés, torturés, ils allaient tous y passer si elle ne se relevait pas. Les mots coinçaient dans sa gorge, incapables de sortir malgré toute sa volonté. Ce fut Gérard, encore une fois, Gérard qui se releva. Sans peur, sans tristesse, sans crainte, il était sur ses pieds, regardant dans les yeux du mage et « avouant » ses faits. Il se tenait devant elle, toujours le même, toujours fidèle à lui-même. Et elle, elle s’inquiétait pour lui. Et, tremblant pour lui, elle se fit démasquée. C’était elle. C’était de sa faute. Elle allait payer pour ce qu’elle avait fait. Mais elle sourit malgré tout, parce que Gérard s’inquiétait pour elle. Si lui, il était prêt à prendre tout ça pour elle, alors, elle aussi, elle allait accepter de prendre ses coups… pour lui. Elle s’était faite frappée. Encore et encore. Et à chaque fois, elle criait de souffrance, de douleur, et observait le visage de ceux qui la torturaient s’illuminer d’un sourire. Un sourire sadique et heureux, appréciant sa souffrance comme s’il s’agissait d’une friandise. Ils s’amusaient et elle pleurait. Elle appréhendait de plus en plus le prochain coup, criant avant même que le fouet la touche. Elle se demandait à chaque seconde : Est-ce que ça va se terminer maintenant ? Que va-t-il m’arriver à présent ? Elle avait de plus en plus peur, parce qu’à chaque fois qu’elle pensait que c’était fini, ils avaient trouvé une nouvelle manière de la torturer. Son corps, couvert de blessure, ne ressentait plus rien au bout d’un moment. Parce que pas un seul centimètre de sa peau était intact. Ils sourirent, échangeant un regard complice. Oui… Encore une fois, ils avaient trouvé quelque chose à faire. Leurs doigts s’approchèrent de son visage, de son œil. Elle hurla, essayant de reculer… Son œil… Son œil ! Elle n’en pouvait plus. Elle perdit connaissance.
Un œil qui voit, un œil qui ne voit plus. Un œil sur le monde, un œil dans les ténèbres. Elle ne savait plus trop ce qui lui arrivait. Elle tremblait, elle n’entendait plus rien. Qu’est-ce qui lui était arrivée ? Elle avala sa salive, effrayée. Elle ferma ses yeux, elle essaya d’oublier cette crainte. Après tout, elle était presque noyée dans cet abysse. Elle l’entendit, une seconde. Gérard. Gérard. Il l’appelait. Elle aurait sûrement souri si elle avait pu, si les forces ne l’avaient pas quitté. Il hurla d’horreur et elle referma les yeux, acceptant du fond de son cœur les ténèbres.
*On n’arrivera jamais à s’enfuir, Gérard… Jamais.*
Elle n’arrivait pas à le dire, parce que le dire serait comme l’avouer. Le dire serait l’admettre et elle ne voulait pas. Il voulait la sauver, il voulait lui donner la liberté. Il fallait… se battre, avait-il dit. Eux, esclaves, effrayés… se battre ? Elle n’y avait même pas songé, elle n’osait même pas y réfléchir. Mais, si Gérard y croyait, peut-être qu’elle aussi devait y songer. Et soudainement, les gardes apparurent et frappèrent Gérard, encore et encore, sans s’arrêter, sans respirer. Et elle, elle avait été renvoyée vers sa propre cellule. Faible, seule, elle pouvait déjà imaginer ce qu’il allait se passer. Gérard, lui aussi, allait être blessé. Lui aussi, il allait souffrir… Et à chaque pas, elle entendait ces mots : On doit se battre ! On doit se battre ! En boucle, sans arrêt, comme un mantra. Elle entendait les pleurs de Shou, elle entendait les gardes hurler mais encore et encore, les mots de Gérard se répétaient encore et encore. Encore et encore.
On doit se battre. On doit se battre.
On ! Doit ! Se ! Battre !
Elle hurla. Elle saisit l’arme du garde et frappa de toutes ses forces. Elle l’entendait, elle entendait Gérard. Il avait raison. Encore une fois. Il avait besoin d’elle. Il avait besoin qu’elle le sauve, il avait besoin qu’elle arrive. Elle allait les sauver, tous autant qu’ils étaient. La lance entre ses doigts, elle se leva.
« On doit se battre pour notre liberté ! »
Ils avaient tous travaillé dans cette île et chacun d’entre eux avait acquis la force nécessaire pour manier les armes. Le combat n’était pas facile, elle ne s’attendait pas à ce qu’il le soit. Elle hurlait, pour elle et pour ceux autour d’elle. Le sang coula, les corps tombèrent mais son esprit resta fixé sur la même personne, Gérard. Et, lorsqu’ils étaient au plus haut de leurs formes, les magiciens les attaquèrent. Leurs magies les touchèrent avant qu’ils ne puissent frapper. Elle ne pouvait même pas lever un doigt alors que Simon avait été frappé. Et les coups continuèrent, un à un, ils tombaient.
« Partons ! On doit se replier ! On ne peut pas vaincre des mages ! »
Rob, le vieil homme qui était si gentil avec elle, avait pris un coup. Un coup fatal pour son corps si faible. En un instant, elle vit ses moments de bonheur avec lui. Sa promesse, celle de l’emmener avec elle, ne pourra jamais être tenue. Et, cet étrange sentiment l’envahit. Un sentiment complexe entre la colère, la peur et la douleur… mais encore plus, cette sensation d’étouffement… Et, comme un coup de vent, tout se dénoua en elle. Comme une porte qui s’ouvrit, ce n’était plus un sentiment qui l’envahit mais un sentiment libéré. Elle ne savait pas comment, ni pourquoi cette force était là, mais elle savait contre qui elle allait se battre. Les mages. Les horribles personnes qui les torturaient un à un. Ses armes répondaient à sa détresse, s’élevant dans les airs et lui obéissant. En un instant, dans cette seconde où l’image de Rob était ancrée dans son esprit, ils avaient tous péris. Elle ouvrit son œil valide, les larmes coulant doucement le long de sa joue, et comprit. Ce pouvoir était là pour elle, pour la liberté qu’ils voulaient tous et pour sauver Gérard. Elle se releva, calmée et libérée du fardeau en elle. Plus forte que jamais, elle releva la tête.
Avançant tout droit, elle fonça vers ce garçon. Il avait changé. Sous ses yeux, en quelques heures, il n’était plus le même. Il l’abandonnait afin qu’elle ait la liberté qu’elle voulait… mais seule. Sans eux. Sans lui. Il pouvait utiliser la magie lui aussi. Il pouvait les sauver, il pouvait l’aider mais il lui disait de s’en aller. Il essaya même de la tuer. Seule, elle se releva et hurla à nouveau. Parce qu’elle voulait que ses compagnons lui répondent. Il ne répondirent pas.
Ils ne répondirent pas, parce qu’ils n’étaient pas là… Parce qu’ils ne le seront plus jamais. Son cri était pour ses compagnons, sa famille, ceux qu’elle ne retrouverait plus jamais.
Et, ses pas l’emmenèrent vers Fairy Tail. La première chose qu’elle apprit à faire, c’est de mettre une armure. Parce qu’elle devait se protéger des gens. Elle repoussait Kana, elle repoussait les autres et apprécia le silence de la solitude. Parce que, pour elle, accepter de nouveaux compagnons serait oublier ses anciens compagnons. Le premier à s’approcher d’elle fut Grey. Il l’avait frappée. Elle lui rendit les coups. Et il en redemandait, encore et encore, sans s’arrêter. C’était comme un jeu pour lui. Cela ne la gênait pas réellement, parce qu’au fond, c’était une toute petite pause dans sa vie monotone et sans couleur. Rapidement, Natsu se joint à la danse. En fait, chacun d’entre eux se prit au jeu. Toujours, toujours, elle combattait et encore et encore, elle acceptait. Elle pleurait seule, sans jamais vouloir se faire voir. Cette faiblesse, elle ne voulait pas l’affliger aux autres.
« Aujourd’hui, c’est le jour où je vais te battre, Erza ! »
Grey la surprit. Grey ne comprenait pas. Oui, elle se sentait seule. Oui, elle s’isolait alors qu’elle pleurait de solitude… Elle se tut et elle se refermait sur elle-même. Plus jamais, se disait-elle, plus jamais elle ne souffrira comme elle l’a été.
Plus jamais elle n’aura de faiblesse.
Dernière édition par Erza le Mer 4 Aoû - 2:31, édité 2 fois
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Sujet: Re: Titania, Erza Scarlet Ven 30 Juil - 18:42
Bon voilà, moi et Rin avons décidés de mettre un délai pour la présentation. En effet nous avons laissé une liberté de temps sur la présentation, mais nous avons remarqué que rien n'avancer du tout c'est pour ça que nous vous laissons à partir de maintenant cinq jours pour finir votre présentation.
Merci de ta compréhension.
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Messages : 33 Age : 32 Guilde : Fairy Tail
Sujet: Re: Titania, Erza Scarlet Mer 4 Aoû - 2:16
Up!
Désolé, j'aurais fait plus long normalement. Je voulais inclure l'allée sur la magicienne pour son oeil ou la rencontre avec "Sieg". Mais comme je devais finir ça au plus vite...
Voilà. S'il y a un problème, dites, j'essaierai de le changer. x)
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Sujet: Re: Titania, Erza Scarlet Jeu 5 Aoû - 2:27
Bon bienvenue parmi nous, c'est une très bonne présentation dans l'ensemble avec une bonne longueur et une bonne organisation ainsi que quelques images que je trouve agréables. Je pense te donner ton rang et te laisser Erza, car je connais assez bien ton niveau comme j'ai lu tes rp sur d'autre forum. Je te valide donc rang S et tu peux aller faire ta fiche technique.
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Sujet: Re: Titania, Erza Scarlet
Titania, Erza Scarlet
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